La gastronomie française – Acolyte Couteaux

La gastronomie française

En France, on a ce truc complètement fou qui nous anime dès lors qu’on se met à parler de nourriture, de vin et de spiritueux. C’est un sujet de discussion passionnant, qui déchaine les foules et les estomacs. Chacun à sa manière apporte son grain de sel, imagine manger tel ou tel plat, faire tel ou tel accord entre les saveurs, préfère tel ou tel légume, parce que « tu vois ma mère quand j’étais petit me cuisinait ça comme ça ».

Et si tout commençait par-là ?

L’enfance. La découverte des goûts, des saveurs, la transmission, la cuisine collective du primaire que j’appelle zone d’expérimentation culinaire qui a fait naître d’atroces  rejets chez chacun de nous.

Au départ pourtant, la gastronomie intègre des concepts qui sont relativement éloignés : une table, une décoration, des aliments, une vaisselle,... mais elle seule sait les rassembler et les sublimer autour d’un art multiple, celui de recevoir, celui de la table, celui de manger, et celui de partager.
Manger, c'est partager un moment avec les autres. C’est l'occasion de faire connaissance, de se confier, de s'amuser, de travailler, de réfléchir, de séduire, de lutter…

En France le côté convivial du repas est très important, c'est une activité sociale à part entière.
Le plaisir du goût, l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature.

Le repas, tout un ordre

Le repas doit respecter un schéma bien arrêté : il commence par un apéritif et se termine par un digestif, avec entre les deux au moins quatre plats.
Au cas où, on aurait peur de manquer…

A chaque époque, ses évolutions.

Ces dernières années, on a eu la mode des food trucks qui a modifié en profondeur le concept du repas. Savez-vous qu’en France chaque année on consomme 310 millions de kebabs, soit 10 kebabs par seconde ? C’est vertigineux.

La cuisine des chefs

Et comment ne pas parler des personnages qui ont marqués l’histoire de la gastronomie française à l’échelle nationale mais aussi mondiale. Les Robuchon, Bocuse, Les frères Troisgros, Ducasse, Veyrat,.. mais il y a aussi Norbert, ah non mince pas lui !
Ces chefs qui savent sublimer le brut, le rien, ces aliments sortis de terre, ces herbes aromatiques, ces viandes, qui savamment orchestrés donnent vie à des œuvres d’art gustatives.

Et je crois qu’en chacun de nous vie une Maïté car il faut le dire, c’est la maman qu’on a toujours rêvé d'avoir un jour pour nous faire à manger. C’est une cuisine de gourmandise, de bon vivant, sans chichi, savoureuse et généreuse. C’est aussi ses émissions mythiques, « La Cuisine des Mousquetaires » avec son acolyte Micheline Banzet.
Aujourd’hui un truc comme ça à la télé ? Inconcevable ! C’est l’effondrement de tout, on crie au scandale.

C’est aussi Jean Pierre Coffe, et sa célèbre phrase «  Mais c’est d’la merde ! » devenue aussi célèbre que ses lunettes rondes et ses coups de gueule. C’était un fervent défenseur des aliments sains et naturels. A l’époque déjà certains s’élevaient contre cette surconsommation.

Et le couteau dans tout ça ?

Parler gastronomie c’est aussi parler du couteau. Le couteau est l’outil par excellence qui donne vie à tout cela. C’est le lien. Avoir un couteau sur soi c’est pour les plus gourmands avoir la possibilité de goûter, de manger tout au long de la journée : un bout de fromage par-ci, un bout de pain par-là, éplucher et découper un fruit, cueillir un champignon pour le repas du soir, sentir la fraîcheur des légumes sur le marché,…
La coutellerie est intimement liée à l’art du partage et à l’art de la table. Le couteau sert à la bonne préparation des aliments en cuisine. Une fois à table c’est le bon couteau, aiguisé pour couper sa viande avec délicatesse, mais c’est aussi celui qu’il faut pour le poisson... On ne sait jamais, on les confond toujours !

Voilà, finalement la gastronomie à la française c’est ça, c’est-à-dire tout et rien à la fois. Ce n’est pas qu’une question de finesse, de restaurants étoilés, de plats subtilement chers, de repas de famille du dimanche, c’est un tout ! C’est large ! C’est brouillon !
Mais surtout, c’est dès que chacun trouve du plaisir dans ce qu’il mange, ce qu’il cuisine, peu importe comment, peu importe où, peu importe qu’il soit seul ou entouré d’amis, peu importe qu’il mange un « triangle », un kebab ou une cuisine moléculaire, tant que le plaisir est là, alors il n’y a pas grand-chose d’autre à ajouter.

Ah si, peut-être, avoir toujours un couteau en poche, au cas où il y aurait quelque chose à déguster, sur le pouce…

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